Samita ASBL

Nourrir une moniale!

Ajahn Brahm a remarqué une fois que « garder » un moine ou une moniale est beaucoup moins cher que de garder un chien. C’est peut-être un peu douteux que cela soit vrai, mais les monastiques essaient vraiment de vivre avec peu.

Les monastiques vivent des conditions essentielles de l’aumône, de vêtements, de l’habitation et de la médication, données par de bons donateurs.
Parmi ces choses, seul l’aumône est nécessaire sur une base quotidienne, et les moines et moniales ne sont pas autorisés à le garder pendant la nuit pour le lendemain.
Le don du dāna, l’aumône, est comme donner la vie et la santé à un moine ou à une moniale. En tant que tel, le mérite que l’on fait en donnant dāna est aussi le don de longue vie et de santé. Il aide à cultiver un esprit de générosité et de joie.

Dans les pays bouddhistes traditionnels, vous voyez des moines (et parfois aussi des moniales) aller au Piṇḍapāta (tournée d’aumônes) chaque matin. C’est une joie de voir même les petits enfants qui veulent mettre une petite cuillère de riz dans le bol d’un moine qui passe. Ils le font avec tant de plaisir qu’il est facile de voir comment ce petit acte de bonté quotidienne cultive l’esprit.
Dans les pays occidentaux cependant, ce n’est pas toujours possible de faire le tour d’aumônes parce que nous n’avons pas grandi avec une culture de donner l’aumône. Donc, si ce n’est pas dans une ville où il y a des restaurants asiatiques, il n’est souvent pas possible d’aller au Piṇḍapāta, à moins que quelqu’un conduise le moine ou la moniale à la ville de marché la plus proche.
Les laïcs qui supportent un monastère viennent parfois y apporter du dāna. Mais bien sûr, la plupart des gens doivent travailler, et souvent ils viennent de loin, donc ils ne peuvent le faire que le week-end.

Moniales à leur tournée d’aumône à Sydney

Dans le monastère de la forêt de Santi en Australie, les gens appelaient parfois la pizzeria locale ou le restaurant chinois dans le village voisin s’ils étaient incapables de venir ou voulaient donner dāna pour un jour spécial, comme l’anniversaire de mort d’un parent bien-aimé. Le restaurant viendrait alors apporter l’ordre à temps pour le déjeuner. Peut-être c’est aussi quelque chose que nous pouvons organiser ici en Belgique lorsque notre nouveau monastère sera actif.

En attendant, si vous voulez aider Ayya Vimalā en donnant un repas pour une journée, vous pouvez le faire pour seulement 5 euros. Les supporteurs ici vont alors utiliser ces fonds pour faire du shopping et cuisiner un repas.
Vous pouvez utiliser le bouton paypal ci-dessous ou les détails du compte bancaire dans la colonne de droite.

[Paypal-donation]

Si vous avez fait un don et souhaitez que le dāna soit dédié à une personne particulière, vous pouvez nous contacter. Laissez un message avec votre nom et la personne pour laquelle vous souhaitez avoir la dédicace. Ayya Vimalā consacrera alors le mérite du dāna en chantant quand le repas sera offert.

Si les êtres savaient
ce que dit le Grand Voyant,
à quel point le résultat du partage
est un aussi grand fruit,
alors, réprimant la tache de l’égoïsme
avec une conscience éclairée,
ils donneraient en saison
aux personnes nobles,
où un don porte de grands fruits.
Ayant donné de la nourriture
en offrande
à ceux dignes d’offrandes,
de nombreux donateurs,
lorsqu’ils quittent d’ici,
l’état humain,
vont au ciel.
Eux, étant allés là
au ciel,
se réjouissent,
jouissant des plaisirs célestes.
Sans égoïsme, ils
partagent le résultat
du partage.

Itivuttaka 26

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